Quand on pense tennis, on pense automatiquement raquette. Il en existe de différentes formes, de format, de flexibilité et principalement de « patterns » différents (nombre de cordes verticales versus le nombre de cordes horizontales). Ce que l’on sait moins en revanche, c’est qu’il existe également différentes techniques de recordage.
Pourtant, le recordage est un élément-clé à prendre en considération. Chaque technique a ses spécificités, et est plus ou moins complexe à mettre en place pour les cordeurs. Cela dit, malgré leurs différences en termes de sensation de la raquette, elles ont toutes un point commun : aucune n’a été développée scientifiquement et aucune ne présente un réel avantage sur le “sweet spot”.
Ceci est vrai pour toutes les techniques, sauf une : le procédé de recordage Sergetti.
Faisons le point sur les procédés les plus répandus et découvrons en quoi le recordage à la façon Sergetti se distingue remarquablement par son apport scientifiquement prouvé au jeu.
La technique standard
C’est la technique la plus largement utilisée. Il s’agit ici de tirer toutes les cordes, montants (cordes verticales) et travers (cordes horizontales), à la même tension.
Mais avec le temps, certains ont pris conscience que tirer toutes les cordes à la même tension n’est pas idéal. Alors d’autres procédés ont été développés dans le but de tenter d’améliorer le format du “sweet spot”, et de prodiguer un jeu plus performant. En voici quelques-uns.
La technique standard différentielle
Comme son nom l’indique, cette technique est standard, mais va appliquer une différence de tension entre les montants et les travers. Par exemple, on peut avoir 48 livres dans les montants, 52 dans les travers, ou vice-versa.
La technique proportionnelle
Celle-ci va appliquer une tension proportionnelle à la longueur de la corde. En partant du milieu, la longueur diminue, ainsi que sa tension. Cette technique améliore très légèrement le format du “sweet spot”, mais on se retrouve au final avec une tension moyenne bien plus basse que la tension de référence demandée au départ. Ceci peut avoir une incidence sur la force d’impact sur la précision des coups.
Technique ATW (Around The World) et AATW (Around and Around The World), « Jay’s Custom» et 50-50
Il s’agit là de techniques très comparables, mais qui utilisent différentes séquences d’installation.
La « Jet’s method »
Cette méthode est quelque peu différente de celles mentionnées ci-dessus, même si elle s’appuie quelque peu sur la méthode proportionnelle. Elle se base sur quelques tensions de cordes différentes non calculées scientifiquement, et elle peut très légèrement faire augmenter le “sweet spot”.
De façon générale, les avantages procurés par ces techniques relèvent davantage du ressenti personnel du joueur que d’un aspect purement technique. D’ailleurs, aucune d’entre elles n’a été développée ni prouvée scientifiquement. Quel que soit le cordage utilisé, il ne semble y avoir aucun impact significatif sur le “sweet spot”. La zone de frappe optimale de 12% reste aux environs de 12%.
Le procédé de recordage Sergetti
Le procédé de recordage Sergetti est une technique qui a été mise au point après 12 ans de recherche et développement, validée scientifiquement, avec laquelle cordeurs et joueurs y trouvent leur compte.
Côté cordeur, c’est facile : ce procédé repose sur la séquence d’installation la plus simple, soit la technique standard. La seule différence est uniquement d’attribuer une tension différente pour chaque corde. Le tout est détaillé dans une fiche de recordage (fiche de tensions personnalisées) qui est très facile à suivre.
Parce que la technique Sergetti s’appuie sur plus de 50 variables pour définir la tension parfaite et unique de chaque corde, on obtient un résultat très précis et optimal.
Voici des exemples de variables que seul notre procédé prend en compte :
- les caractéristiques spécifiques de la raquette et du cordage;
- la déformation du cadrage : dans ses calculs de tensions, le procédé Sergetti tient compte des distorsions du cadrage lors de l’installation des montants et des travers. Ces distorsions sont dues aux pressions exercées par les tensions appliquées et causent ainsi une multitude de variations de tensions des cordes durant le processus puisque chaque partie du cadrage se déforme à un niveau différent;
- la friction entre les cordes lors de l’installation des travers qui varie de niveau selon la position dans le cadrage.
L’algorithme ainsi développé s’applique à tout modèle de raquette et permet d’optimiser le format du “sweet spot” (qui passe de 12% à 70%), d’augmenter de 3 à 5 fois la stabilité des frappes hors-centre et de rendre votre raquette cordée à son plein potentiel.
On obtient un jeu plus performant, une marge d’erreur plus grande, un confort nettement accru et on réduit grandement ses risques de blessures .
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